Indemnisation du polyhandicap après accident : le combat d’une vie, pour la victime et sa famille
Quand un accident laisse derrière lui un polyhandicap lourd, c’est tout un monde qui s’effondre.
Ce n’est plus seulement la victime qui voit sa vie pulvérisée, ce sont les parents, les enfants, les proches qui entrent dans une bataille de tous les instants.
Et face à vous, une compagnie d’assurance qui sait compter. Froidement. Méthodiquement.
Elle sait que vous êtes épuisés, choqués, déboussolés. Elle espère que vous signerez vite — pour moins.
Mais il existe une autre voie : celle du droit à une réparation intégrale, complète, juste.
Et c’est précisément là que je me bats, chaque jour, pour ceux dont la vie a basculé sans retour.
Le polyhandicap post‑accidentel : une douleur qui ne s’arrête jamais
Le polyhandicap n’est pas un simple handicap.
C’est plusieurs atteintes, cumulées, qui privent la victime de toute autonomie : atteintes motrices, sensorielles, intellectuelles, parfois comportementales.
Il ne s’agit pas d’adaptation. Il s’agit de survie au quotidien après un accident grave.
Ce polyhandicap résulte souvent d’un traumatisme crânien majeur, d’une anoxie cérébrale ou d’un polytraumatisme brutal.
Il touche aussi bien les enfants que les adultes — et pour les familles, il transforme chaque jour en épreuve logistique, émotionnelle et financière.
Personne ne peut imaginer ce que cela représente jusqu’à ce qu’il le vive :
des soins constants, un matériel médical coûteux, des nuits blanches, une fatigue épuisante… et la bureaucratie, omniprésente, inhumaine.
L’évaluation du polyhandicap : une expertise totale, pas un simple pourcentage
Les assureurs voudraient réduire le polyhandicap à un chiffre : 80 %, 90 %, 95 % d’atteinte fonctionnelle.
Comme si une vie pouvait se résumer à une case cochée dans un barème.
Mais la réalité médico‑légale est infiniment plus complexe.
Le dossier d’un polyhandicap nécessite une expertise collégiale, menée avec une précision chirurgicale : médecin expert indépendant, ergothérapeute, neuropsychologue, architecte spécialisé.
Tout doit être chiffré : heures d’aide humaine, coûts d’aménagement du logement, renouvellement du matériel, soins quotidiens, suivi médical, charge psychologique des aidants.
Chaque détail compte. Car chaque oubli, chaque imprécision, c’est des milliers d’euros perdus — et de la dignité abîmée pour la victime.
L’aide humaine : 24 heures sur 24, un coût colossal… mais légitime
Soyons clairs : dans les cas de polyhandicap, l’aide humaine est vitale.
Pas un luxe. Pas une option. Une question de vie ou de mort.
Or c’est justement sur ce poste que les compagnies d’assurance tentent de rogner. Elles invoquent des calculs fantaisistes, diminuent le nombre d’heures, contournent les besoins réels.
C’est inacceptable.
L’aide humaine, que ce soit familiale ou professionnelle, doit être indemnisée à sa juste valeur.
Si un parent sacrifie sa carrière pour s’occuper de son enfant polyhandicapé, cela doit se monnayer comme un emploi à temps plein — avec congés inexistants, nuits d’angoisse et santé mise en jeu.
Je me bats pour que chaque heure d’aide soit reconnue, valorisée au centime près.
Parce qu’aider un être cher polyhandicapé, c’est un travail à plein temps, pas une vocation gratuite.
À lire : Organiser sa vie après un accident grave
L’aménagement du logement : rendre possible l’impossible
Quand survient un polyhandicap, le logement devient une prison :
portes trop étroites, escaliers infranchissables, salle de bain inaccessible.
Tout doit être repensé. Tout.
Chambres médicalisées, rampes, domotique, véhicule adapté, matériel de transfert, systèmes de surveillance.
Chaque aménagement peut coûter des dizaines de milliers d’euros.
Les assureurs, eux, vous proposent des devis “moyens” ; ils parlent de « raisonnable ».
Mais il n’y a rien de raisonnable dans un quotidien où vivre suppose de réinventer chaque geste.
L’indemnisation doit couvrir le réel, pas une estimation comptable.
L’indemnisation des enfants polyhandicapés : l’avenir arraché
Quand la victime est un enfant, le combat prend une autre dimension.
Ce n’est pas seulement une vie mutilée : c’est un futur détruit avant d’avoir commencé.
Les parents deviennent les bras, les yeux, la voix de leur enfant.
Ils s’endettent, s’épuisent, se battent avec les institutions.
Et pendant ce temps, les assureurs plaident la “prudence”, parlent de “souhaits de vie raisonnables”.
Non.
Un enfant polyhandicapé doit avoir droit, lui aussi, à une existence digne, éducative, entourée.
Chaque poste doit être valorisé sur une durée de vie entière, avec indexation, soins constants, renouvellement de matériel, présence humaine de jour comme de nuit.
Je défends cette idée comme un pilier : la dignité d’un enfant n’a pas de prix.
Indemnisation et PCH : deux logiques différentes, à ne pas confondre
La Prestation de Compensation du Handicap (PCH), octroyée par le Département, peut couvrir une partie des frais : salaires des auxiliaires de vie, aménagements, appareillage, etc.
Mais elle n’a rien à voir avec l’indemnisation issue de l’accident.
Les deux doivent coexister : la PCH est une aide publique, l’indemnisation est un droit.
Je veille à ce qu’aucune déduction illégitime ne soit opérée ; car chaque euro compte pour rétablir une vie supportable.
L’assurance doit payer en plus, pas à la place de la solidarité nationale.
L’assureur : un adversaire redoutable, pas un partenaire
Ne vous y trompez pas : malgré les sourires, les assureurs ne sont pas vos alliés.
Leur objectif : payer le moins possible. C’est leur métier.
Dans un dossier de polyhandicap, ils savent que les montants peuvent s’élever à plusieurs millions d’euros. Alors ils temporisent, contournent, multiplient les expertises contradictoires, et tentent d’user les familles psychologiquement.
C’est pourquoi il faut un contre‑pouvoir humain et juridique.
Un avocat en droit du dommage corporel qui connaît ces méthodes, qui anticipe chaque manœuvre et qui impose la reconnaissance des besoins réels.
Je ne négocie pas la dignité. Je ne “compose” pas avec ceux qui comptent vos souffrances comme des pertes comptables.
Le rôle de l’avocat : stratégie, expertise, humanité
Un dossier de polyhandicap, c’est une course de fond.
Il ne s’agit pas seulement de défendre un dossier : il s’agit d’accompagner une famille sur des années.
Préparer les expertises médicales, démonter les arguments adverses, mobiliser les bons spécialistes, protéger la cohérence globale de la réparation.
Mon rôle est de :
- construire le dossier médical et financier le plus solide possible ;
- anticiper les besoins à 10, 20, 30 ans ;
- obtenir des provisions immédiates pour respirer avant la consolidation ;
- prévoir la rente à vie ou la capitalisation de l’aide humaine.
Il n’y a pas de place pour l’approximation. Dans les cas de polyhandicap, chaque erreur se paie en souffrance.
L’indemnisation d’un polyhandicap : des montants à la hauteur des vies bouleversées
Les indemnisations de polyhandicap peuvent atteindre plusieurs millions d’euros, car elles intègrent :
le prix d’une assistance 24 h/24, les aménagements lourds, le matériel médical renouvelé à vie, mais aussi les préjudices moraux des proches et la perte totale de capacité professionnelle.
Ces chiffres ne sont pas “gonflés” ; ils sont justes.
Justes parce qu’ils reflètent le coût réel de l’humain, de la dépendance, du désespoir contenu dans chaque jour d’un parent aidant.
Les assureurs essaieront de parler de “proportionnalité”.
Moi, je parle de justice.
Quand la vie s’effondre, il faut une défense totale
Accepter le polyhandicap, c’est déjà un combat.
Le faire reconnaître et indemniser, c’est un combat juridique.
Dans cette lutte, la loi est de votre côté — à condition d’être accompagnés par ceux qui savent s’en servir.
Ce n’est pas seulement une affaire d’argent.
C’est la possibilité d’améliorer le quotidien, de financer l’aide nécessaire, de préserver la dignité d’une existence qui ne sera jamais comme avant.
Et c’est exactement ma mission : transformer la douleur en droits, et la souffrance en réparation concrète.
Besoin d’un contrepoids face à l’expertise amiable ? Contactez JMP AVOCAT INDEMNISATION pour une défense solide et une indemnisation juste.
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FAQ – Polyhandicap post‑accidentel
Pourquoi les dossiers de polyhandicap sont-ils si longs ?
Parce qu’ils exigent des expertises multiples et que les assureurs tentent souvent de retarder la consolidation pour limiter les montants.
Peut-on obtenir une provision avant le jugement final ?
Oui ! C’est même indispensable : elle permet de financer l’aide humaine et les aménagements avant la fin de la procédure.
Les parents proches peuvent-ils être indemnisés ?
Absolument : ils subissent un préjudice propre, moral et économique, reconnu par la jurisprudence.
Une PCH supprime-t-elle le droit à indemnisation ?
Non : la PCH est une aide sociale. L’indemnisation vient en complément, au titre de la responsabilité.
Un avocat est-il obligatoire ?
Non. Mais sans avocat spécialisé, les familles obtiennent souvent moins de la moitié de ce qu’elles méritent.
Bibliographie – Pour aller plus loin
- Loi n° 2005‑102 du 11 février 2005, relative à l’égalité des droits et des chances.
- Nomenclature Dintilhac – Référentiel des préjudices corporels.
- Barème médico‑légal Mornet.
- Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) : guides sur la PCH et les aides techniques.
- JMP‑Avocat‑Indemnisation.fr : La réparation et indemnisation du handicap après accident.



