Contrairement à ce que l'on voudrait vous faire croire, l'assurance n'est pas votre alliée. Elle est une entreprise commerciale dont la rentabilité repose sur une règle simple : moins vous indemniser = plus de bénéfices.

Voici les combines les plus courantes utilisées contre les victimes d'accidents — et comment un avocat en droit du dommage corporel permet de les neutraliser.

1. Vous appeler trop vite pour "vous aider"

Quelques jours après l'accident, parfois même pendant votre hospitalisation, l'assureur vous appelle :

« Nous sommes là pour vous accompagner »

- Traduction : Figer votre version des faits avant que vous compreniez vos droits >>> Vous faire minimiser vos douleurs >>> Vous amener à accepter un cadre défavorable.

- Comment déjouer la combine ? Un avocat impose que tout passe par écrit, protège vos déclarations et évite toute parole irréversible. Il sait que chaque mot prononcé dans un moment de vulnérabilité peut être utilisé contre vous.

2. Vous faire croire que l'avocat est inutile (ou coûte trop cher)

Classique :

« Un avocat ne fera que retarder l'indemnisation » « Vous toucherez la même chose sans avocat »

C'est faux. Statistiquement et juridiquement faux.

- La réalité : Un avocat en droit du dommage corporel permet une indemnisation nettement supérieure, même après déduction des honoraires. Les études montrent des écarts de 40 à 150% en faveur des victimes accompagnées. Sinon… les assurances ne s'acharneraient pas autant à vous en dissuader.

3. Sous-évaluer vos préjudices "invisibles"

Douleurs chroniques, fatigue permanente, anxiété, perte de plaisir de vivre, troubles du sommeil, incapacité à reprendre vos loisirs… ? Tout ce qui ne se voit pas dérange l'assurance.

Ces préjudices invisibles sont pourtant parfaitement indemnisables : souffrances endurées, déficit fonctionnel temporaire et permanent, préjudice d'agrément, préjudice esthétique, préjudice sexuel, troubles dans les conditions d'existence...

- Rôle de l'avocat Il fait reconnaître juridiquement tous les préjudices invisibles, preuves médicales et jurisprudence à l'appui. Il sait les nommer, les quantifier et les faire évaluer correctement.

À lire : Comment savoir si l'offre d'indemnisation est sous-évaluée ? Les signaux d'alerte à ne jamais ignorer

4. Organiser une expertise médicale biaisée

Le médecin "indépendant" ? >>> Il est rémunéré par l'assureur. >>> Il voit des dizaines de dossiers par jour. >>> Il a un objectif implicite : minimiser.

L'examen est expédié en 20 minutes, vos plaintes sont relativisées, vos antécédents médicaux sont exhumés pour relativiser le lien de causalité.

- Avec un avocat Vous êtes assisté à l'expertise médicale, parfois avec un médecin-conseil indépendant de victime, et chaque approximation est contestée immédiatement. L'avocat peut demander une expertise judiciaire contradictoire où un expert réellement neutre sera désigné par le tribunal.

5. Fixer une consolidation prématurée

Plus vous êtes "consolidé" tôt, moins l'assurance paie. Quitte à ignorer l'évolution future de vos séquelles et à clore votre dossier avant même que votre état ne soit stabilisé.

On vous pousse à accepter une consolidation alors que vous êtes encore en soins, en rééducation, sous traitement évolutif.

- L'avocat veille Il refuse toute consolidation hâtive et protège vos droits à indemnisation future. Il s'assure que la consolidation n'intervient qu'au moment médical approprié, parfois plusieurs années arès l'accident.

6. Vous proposer une offre rapide… mais indécente

Une somme qui paraît élevée quand on est fragilisé, épuisé, en difficulté financière, mais qui est très inférieure à ce que la loi permet.

L'assureur présente cette offre comme "généreuse" et vous presse de signer pour "tourner la page" et "recevoir rapidement l'argent".

- Ce que fait l'avocat : Il chiffre poste par poste, selon la nomenclature Dintilhac, et compare avec la jurisprudence applicable à votre situation. Résultat : des dizaines de milliers d'euros de différence dans certains dossiers, parfois bien plus pour les préjudices graves.

À lire : Indemnisation des accidentés : Avocat ou pas avocat ? La différence chiffrée qui fait tout

7. Jouer sur votre fatigue et votre isolement

Courriers complexes, demandes répétées de documents déjà fournis, délais inexpliqués, silence radio, interlocuteurs changeants, jargon technique incompréhensible... ? L'objectif est simple : vous épuiser pour que vous acceptiez n'importe quoi.

La machine administrative transforme votre quête légitime d'indemnisation en parcours du combattant.

- Avec un avocat Vous sortez du rapport de force psychologique. C'est l'assureur qui doit répondre, justifier ses positions, respecter les délais. Vous pouvez vous concentrer sur votre reconstruction pendant que votre avocat mène le combat.

À lire : L’assurance ne répond plus ou fait traîner votre indemnisation ? Voici comment débloquer la situation

8. Passer sous silence certains préjudices indemnisables

Préjudice professionnel, incidence sur votre carrière, perte de gains professionnels futurs, aide humaine (tierce personne), aménagement du logement, véhicule adapté, frais futurs de santé, préjudice scolaire ou universitaire... ? Si vous n'y pensez pas, ils n'en parlent pas.

L'assureur se contente des postes évidents et espère que vous ignorerez les autres.

- L'avocat connaît l'intégralité de vos droits, même ceux que vous ignorez. Il dresse un bilan exhaustif de tous les postes de préjudices selon la nomenclature Dintilhac et fait appel à des experts (économistes de la santé, ergothérapeutes) si nécessaire.

À lire : Combien vais-je toucher pour mon préjudice corporel ?

9. Contester le lien de causalité avec l'accident

« Votre mal de dos existait avant l'accident » « Votre dépression n'est pas liée au traumatisme » « Ces séquelles sont constitutionnelles »

L'assureur cherche systématiquement dans votre passé médical le moindre élément pour rompre, même partiellement, le lien entre l'accident et vos souffrances actuelles.

- L'avocat riposte Assisté d'un médecin-conseil de victime compétent, il établit médicalement et juridiquement que l'accident a créé, révélé ou aggravé votre état de santé. Il maîtrise la jurisprudence sur la causalité et sait défendre le principe de la réparation intégrale.

10. Utiliser leurs propres barèmes internes opaques

Les assureurs appliquent leurs barèmes maison, généralement bien inférieurs aux montants accordés par les tribunaux. Ils présentent leur offre comme "conforme aux standards".

Un point d'AIPP peut être valorisé à 1 500 € par l'assureur quand un tribunal en accorderait 2 500 € ou plus selon votre âge et situation.

- L'avocat impose les références judiciaires Il s'appuie sur les décisions de justice récentes dans des dossiers similaires. La différence peut représenter 30 à 50% de votre indemnisation totale, voire davantage.

11. Omettre volontairement les préjudices futurs

L'assureur se concentre uniquement sur votre situation actuelle et minimise, voire ignore complètement, les conséquences à long terme de vos blessures.

À 35 ans, une incapacité permanente même "modeste" aura des répercussions considérables sur l'ensemble de votre vie professionnelle : promotions impossibles, reconversions nécessaires, perte de revenus cumulée sur 30 ans...

- L'avocat projette votre vie entière Il réalise une véritable projection de votre avenir avec vos séquelles. Il fait appel à des experts en économie de la santé pour chiffrer précisément vos pertes futures sur toute votre vie active. Il prévoit également une clause d'aggravation permettant de rouvrir le dossier.

12. Vous faire signer une transaction définitive sans vous l'expliquer

Au terme de longues négociations, l'assureur vous présente un protocole transactionnel de plusieurs dizaines de pages :

« C'est une simple formalité pour enclencher le paiement »

Le piège : ce document contient des clauses de renonciation définitive à toute action future, des modalités de versement parfois défavorables, l'absence de revalorisation, des délais de prescription raccourcis...

- L'avocat décrypte chaque clause : Il vérifie que tous vos préjudices sont bien indemnisés, que les montants sont conformes aux références judiciaires, et négocie des clauses de sauvegarde (revalorisation, aggravation possible, réserves). Ne signez JAMAIS sans avoir fait examiner le protocole par un avocat.

13. Exploiter votre précarité financière

L'assureur sait que vous êtes en arrêt de travail, que vos revenus ont chuté, que les factures médicales s'accumulent, que votre famille est en difficulté. Il joue sur cette urgence :

« Signez maintenant et vous recevrez l'argent dans 48 heures »

Face à cette pression et à vos besoins immédiats, vous bradez votre indemnisation pour quelques milliers d'euros versés rapidement.

- L'avocat obtient des provisions : Il peut demander des provisions à l'assureur ou au tribunal pour vous permettre de faire face à vos besoins urgents sans clôturer votre dossier. Vous obtenez un soutien financier immédiat tout en préservant vos droits à une indemnisation complète future.

14. Invoquer des franchises et exclusions contractuelles abusives

L'assureur épluche votre contrat à la recherche de la moindre clause pour limiter sa responsabilité : franchise applicable, exclusion de garantie, plafond d'indemnisation caché dans les conditions générales en petits caractères...

Ces clauses sont brandies comme des évidences incontestables, alors que leur validité légale est souvent discutable.

- L'avocat conteste les clauses abusives Il analyse la validité de ces clauses au regard du droit de la consommation et de la jurisprudence. Nombreuses sont celles qui peuvent être écartées, notamment si elles n'ont pas été portées clairement à votre connaissance ou créent un déséquilibre significatif.

15. Vous faire croire que "tout est fini" après l'indemnisation

L'assurance présente le règlement comme un point final définitif à votre histoire. Or certaines aggravations peuvent survenir des années plus tard : évolution des séquelles, nouvelles interventions chirurgicales nécessaires, apparition de complications...

- L'avocat sécurise votre avenir Clauses de révision, réserves pour aggravation, stratégie à long terme : vous n'êtes pas abandonné après le chèque. Votre avocat anticipe et protège vos droits futurs.

À lire : Provisions d’indemnisation après un accident : ne laissez pas l’assureur décider à votre place

Pourquoi les assurances détestent les avocats de victimes

Parce qu'un avocat :

  • Connaît toutes leurs méthodes,

  • Parle leur langage juridique et médical,

  • Maîtrise la jurisprudence récente,

  • Refuse les raccourcis et approximations,

  • Fait systématiquement augmenter le coût des dossiers.

Et surtout : Il remet l'humain au centre, là où l'assurance raisonne en ratios de rentabilité.

Un dossier géré par un avocat coûte en moyenne 40 à 150% plus cher à l'assurance. C'est précisément pour cette raison qu'elles font tout pour vous en dissuader.

À lire : Accident de la route : comment multiplier votre indemnisation par 3

Victime d'un accident : une vérité à retenir

L'assurance protège ses intérêts. L'avocat protège les vôtres.

Se défendre seul face à une assurance, c'est comme entrer sur un ring professionnel les yeux bandés, sans entraînement, face à un champion qui connaît toutes les combines.

Faire appel à un avocat en droit du dommage corporel, c'est reprendre le contrôle de son indemnisation, de sa dignité et de son avenir.

L'avocat n'est pas un coût : c'est un investissement qui se révèle systématiquement rentable, tant financièrement qu'humainement. Il rétablit l'équilibre des forces et vous permet d'obtenir la réparation intégrale à laquelle vous avez légitimement droit.

Me Joëlle Marteau-Péretié
Avocat en droit du dommage corporel à Lille
Défendre les victimes, c'est rétablir la justice

Vous êtes victime d'un accident ? Ne restez pas seul face aux assureurs.
Contactez un avocat spécialisé. Votre reconstruction en dépend.

 

Besoin d’un contrepoids face à l’expertise amiable ? Contactez JMP AVOCAT INDEMNISATION pour une défense solide et une indemnisation juste.

AGISSEZ MAINTENANT : Chaque Jour Compte

Plus vous attendez, plus l'assurance renforce sa position. Ne restez pas seul face aux conséquences de l'accident. Un seul numéro :
06 84 28 25 95

Consultation Gratuite Immédiate

Du lundi au vendredi, 9h-19h30 | Réponse sous 2h en cas d'urgence