La réponse tient en deux mots : responsabilité civile. Ce mécanisme juridique fondamental protège toutes les victimes d'accidents en France, mais reste largement méconnu du grand public. Résultat : des milliers de personnes renoncent chaque année à des indemnisations légitimes, simplement parce qu'elles ignorent leurs droits.

À Lille et partout en France, Me Joëlle Marteau-Pérétié et son cabinet JMP Avocat Indemnisation accompagnent les victimes pour faire jouer la responsabilité civile et obtenir une réparation intégrale de leurs préjudices, face à des assureurs qui minimisent systématiquement les indemnisations.

Qu'est-ce que la responsabilité civile ? Le principe qui protège toutes les victimes

La règle d'or : celui qui cause un dommage doit le réparer

La responsabilité civile repose sur un principe simple et juste : toute personne qui cause un dommage à autrui doit réparer ce dommage. Ce principe, inscrit dans le Code civil depuis 1804, constitue le socle de la protection des victimes en France.

Contrairement à la responsabilité pénale qui sanctionne les infractions, la responsabilité civile vise uniquement à réparer : « remettre la victime dans la situation où elle se trouvait avant l'accident », ou aussi proche que possible quand la réparation "en nature" est impossible.

Concrètement, cela signifie :

  • Si vous êtes blessé par la faute d'un tiers, ce tiers (ou son assurance responsabilité civile) doit vous indemniser
  • L'indemnisation couvre TOUS vos préjudices : frais médicaux, perte de revenus, souffrances physiques et morales, séquelles permanentes
  • Vous n'avez pas besoin de prouver une intention de nuire, simplement une faute, une négligence ou un défaut de surveillance.

Responsabilité civile vs responsabilité pénale : deux logiques différentes

La responsabilité civile vise avant tout à réparer le dommage subi par la victime. Elle a une finalité indemnitaire : déterminer qui doit compenser les préjudices corporels, matériels ou économiques causés par un accident. À l’inverse, la responsabilité pénale a pour objectif de sanctionner une infraction (délit, contravention, crime) commise par l’auteur, qu’il y ait ou non un dommage à indemniser. En pratique, un même accident peut entraîner deux procédures distinctes : l’une pour punir l’auteur (pénale) et l’autre pour indemniser intégralement la victime (civile), chacune répondant à des règles et objectifs différents.

Assurance responsabilité civile vs Garantie Accidents de la Vie : deux protections opposées

L’assurance responsabilité civile intervient uniquement lorsque vous causez un dommage à quelqu’un d’autre : elle indemnise la victime à votre place. À l’inverse, la Garantie Accidents de la Vie (GAV) protège vous-même et vos proches en cas d’accident de la vie (ou accident domestique) dont personne n’est responsable (chute domestique, brûlure, accident de loisirs, etc.) ou lorsque l’auteur n’est pas identifié. La responsabilité civile indemnise autrui ; la GAV vous indemnise vous, dans les limites prévues au contrat. Les deux couvertures sont donc complémentaires, mais souvent mal comprises par les victimes.

À lire : GAV vs Respnsabilité Civile : Qui m'indemnise ?

Les trois fondements de la responsabilité civile

La responsabilité civile repose sur trois piliers juridiques qui couvrent la quasi-totalité des accidents de la vie courante :

1. La responsabilité pour faute (Article 1240 du Code civil)

C'est le cas le plus évident : une personne commet une erreur, une négligence, une imprudence qui vous cause un dommage. Elle est alors responsable civilement et doit vous indemniser.

Exemples concrets :

  • Un commerçant qui ne signale pas un sol mouillé dans son magasin
  • Un organisateur d'événement sportif qui ne sécurise pas les installations
  • Un propriétaire qui ne répare pas un trottoir dangereux devant son immeuble
  • Un joueur qui commet une faute grave lors d'un match dépassant les règles du jeu

2. La responsabilité du fait des choses (Article 1242 du Code civil)

Ici, pas besoin de prouver une faute. Si vous êtes blessé par une "chose" (objet, équipement, infrastructure) qu'une personne avait sous sa garde, cette personne est automatiquement responsable.

Exemples concrets :

  • Vous glissez sur une marche défectueuse dans un immeuble
  • Vous êtes blessé par un équipement sportif mal entretenu
  • Un poteau électrique mal fixé tombe sur votre véhicule
  • Un objet tombe d'un échafaudage de chantier

Cette responsabilité est quasi-automatique : le gardien de la chose ne peut s'exonérer qu'en prouvant un événement totalement imprévisible et irrésistible (force majeure), ce qui est rarissime.

3. La responsabilité du fait des animaux (Article 1243 du Code civil)

Le propriétaire d'un animal est toujours responsable des dommages causés par son animal, sans exception. C'est la responsabilité civile la plus stricte du droit français.

Exemples concrets :

  • Morsure de chien, même si le chien n'avait jamais mordu auparavant
  • Coup de sabot d'un cheval lors d'une balade équestre
  • Chute causée par un chien qui vous bouscule en liberté

Le propriétaire ne peut échapper à sa responsabilité civile qu'en prouvant que vous avez volontairement provoqué l'animal, ce qui est très difficile à établir.

L'assurance responsabilité civile : qui paie vraiment votre indemnisation ?

Important à comprendre : dans la majorité des cas, ce n'est pas la personne responsable qui paie de sa poche, mais son assurance responsabilité civile.

Tous les contrats d'assurance incluent une garantie responsabilité civile :

  • L'assurance habitation couvre la responsabilité civile vie privée (chutes chez soi, dégâts causés à autrui)
  • L'assurance auto couvre la responsabilité civile automobile
  • L'assurance professionnelle couvre la responsabilité civile dans le cadre professionnel
  • Les clubs sportifs ont une assurance responsabilité civile pour leurs activités

Conséquence pratique : vous ne "ruinez" personne en demandant réparation. L'assureur du responsable prend en charge l'indemnisation, c'est précisément son rôle. Ne vous laissez pas culpabiliser par des phrases comme "ne créez pas de problèmes" ou "ça va faire augmenter mes cotisations".

>>> Indemnisation des accidents de la route : Qui paye ?

Comment fonctionne la responsabilité civile dans les accidents du quotidien ?

Les chutes : quand la responsabilité civile du propriétaire est engagée

Vous chutez et vous vous blessez. Pour que la responsabilité civile d'un tiers soit engagée, il faut démontrer trois éléments :

1. Une faute ou un défaut d'entretien

  • Sol glissant non signalé dans un commerce
  • Trottoir défectueux devant un bâtiment
  • Éclairage défaillant dans un parking
  • Marche cassée dans un escalier collectif
  • Absence de rampe dans une zone à risque

2. Un dommage

3. Un lien de causalité

  • C'est bien le sol glissant (et non votre distraction) qui a causé la chute
  • C'est bien le trottoir défoncé (et non vos chaussures) qui a provoqué l'accident

Qui est responsable civilement selon les lieux ?

Lieu de la chute

Responsable civil

Son assurance

Commerce, restaurant

Propriétaire/exploitant

Assurance responsabilité civile professionnelle

Trottoir, voie publique

Commune (mairie)

Assurance des collectivités territoriales

Parties communes d'immeuble

Copropriété/syndic

Assurance copropriété

Entreprise, lieu de travail

Employeur

Assurance responsabilité civile professionnelle

Parking privé

Gestionnaire du parking

Assurance exploitation

Établissement public

État ou collectivité

Responsabilité administrative


Piège classique de l'assureur responsabilité civile : "Vous auriez dû faire attention, c'était visible". En réalité, le propriétaire des lieux a une obligation de sécurité qui lui impose de prévenir les dangers ou de les signaler. Sa responsabilité civile reste engagée même si vous étiez distrait, sauf faute inexcusable de votre part (courir les yeux fermés, par exemple).

Les accidents sportifs : responsabilité civile et risque accepté

Le sport pose une question spécifique : en pratiquant, vous acceptez certains risques inhérents à l'activité. Mais tous les coups ne sont pas permis, et la responsabilité civile intervient dès qu'un comportement dépasse le cadre normal.

Quand la responsabilité civile d'un autre sportif est-elle engagée ?

La responsabilité civile du pratiquant adverse s'applique en cas de :

  • Faute caractérisée : geste intentionnellement dangereux, coup volontaire
  • Violation grave des règles : tacle par derrière au football, plaquage hors des règles au rugby
  • Violence disproportionnée : coup de poing, coup de tête, geste antisportif manifeste

Exemple : lors d'un match de football amateur, un adversaire vous casse le nez d'un coup de coude délibéré. Sa responsabilité civile personnelle est engagée, et l'assurance responsabilité civile de son club (qui le couvre pendant les activités officielles) doit vous indemniser.

>>> L'indemnisation des accidents de sport : Qui paye ?

Quand la responsabilité civile de l'organisateur est-elle engagée ?

Les clubs, associations sportives et organisateurs ont également une responsabilité civile propre :

  • Installations dangereuses : but de football mal fixé, filet de protection absent, terrain en très mauvais état
  • Matériel défectueux : équipement de grimpe usagé, vélo de location mal entretenu
  • Défaut d'encadrement : moniteur non diplômé, absence de surveillance pour des mineurs
  • Non-respect des normes de sécurité : pas de trousse de secours, règles de sécurité non appliquées

L'assurance responsabilité civile du club couvre ces situations. C'est d'ailleurs une assurance obligatoire pour toute association sportive.

La preuve du dépassement du risque accepté

Pour faire jouer la responsabilité civile dans un accident sportif, vous devez prouver que l'accident dépasse le risque normal :

  • Témoignages de joueurs présents
  • Rapport de l'arbitre ou de l'organisateur
  • Vidéo du match (fréquent aujourd'hui)
  • Sanction sportive (carton rouge, suspension) qui atteste de la gravité de la faute

Me Marteau-Pérétié connaît parfaitement la jurisprudence sportive et sait identifier les éléments qui feront basculer l'analyse de "risque accepté" vers "responsabilité civile engagée".

Les morsures d'animaux : la responsabilité civile automatique du propriétaire

Les morsures de chien (et plus largement, tous dommages causés par des animaux) bénéficient du régime de responsabilité civile le plus protecteur pour les victimes : la responsabilité automatique.

Principe absolu : le propriétaire est toujours responsable civilement

Peu importe :

  • Que le chien soit gentil habituellement ou ait déjà mordu
  • Que le chien soit tenu en laisse ou en liberté
  • Que le propriétaire ait pris des précautions (muselière, panneau "chien méchant")
  • Que l'animal soit sous la garde temporaire d'un tiers (voisin, ami)

La responsabilité civile du propriétaire est de plein droit : dès qu'un animal cause un dommage, son propriétaire doit réparer, sans que vous ayez à démontrer une faute de surveillance ou une négligence.

Seule exception rarissime : vous avez volontairement provoqué l'animal. Et encore, le propriétaire doit le prouver (ce qui est très difficile). Simplement caresser un chien ou passer à proximité ne constitue PAS une provocation.

Comment fonctionne l'assurance responsabilité civile pour les morsures ?

Le propriétaire du chien est couvert par :

  • Son assurance habitation (garantie responsabilité civile vie privée), qui indemnise automatiquement les victimes de morsures
  • Parfois une assurance spécifique pour chiens de catégorie 1 ou 2 (obligatoire pour certaines races)

Montants d'indemnisation par l'assurance responsabilité civile

Les assurances responsabilité civile versent des indemnités substantielles pour les morsures :

  • Morsure légère (soins ambulatoires) : 3 000 à 8 000 €
  • Morsure grave (hospitalisation, chirurgie) : 20 000 à 85 000 €
  • Morsure très grave (défiguration, handicap) : 100 000 à 300 000 €+

JMP Avocat Indemnisation fait valoir tous vos préjudices auprès de l'assurance responsabilité civile : frais médicaux, souffrances, cicatrices permanentes, phobie des chiens (préjudice psychologique), impossibilité de pratiquer certaines activités (préjudice d'agrément).

Responsabilité civile : ce que l'assureur ne vous dit pas

Les stratégies des assurances responsabilité civile pour minimiser les indemnisations

Lorsque la responsabilité civile de leur assuré est engagée, les compagnies d'assurance déploient des techniques rodées pour payer le moins possible :

1. La contestation de la responsabilité civile

"Notre assuré n'est pas responsable, c'est vous qui n'avez pas fait attention." L'assureur conteste systématiquement l'engagement de la responsabilité civile, même quand les faits sont évidents. Objectif : vous décourager ou vous faire douter de vos droits. 

Parade : un avocat spécialisé rassemble les preuves objectives (photos, témoignages, rapports) qui établissent sans contestation possible la responsabilité civile du tiers.

2. La minimisation des préjudices

"Vos blessures sont mineures, voici 2 000 € et on n'en parle plus." L'assurance responsabilité civile fait une offre rapide et dérisoire, en espérant que vous acceptiez par méconnaissance de vos droits réels.

Parade : expertise médicale indépendante qui objective l'ensemble de vos préjudices, incluant ceux que vous n'aviez pas identifiés (préjudice d'agrément, esthétique, professionnel futur).

3. La division des responsabilités

"Vous êtes responsable à 50%, donc on ne paie que la moitié." L'assurance responsabilité civile invoque une faute de votre part pour réduire l'indemnisation, même sans élément probant.

Parade : argumentation juridique solide démontrant l'absence de faute de la victime ou sa part négligeable dans la survenance de l'accident.

4. Le retardement de la procédure

"On attend le rapport complémentaire, le retour de notre expert, l'avis de notre direction..." L'assurance responsabilité civile fait traîner les dossiers pendant des mois, espérant votre épuisement ou votre acceptation d'une offre basse par besoin d'argent. Les assurances font tout pour vous décourager.

Parade : mise en demeure formelle, demande de provisions immédiates, puis saisine du tribunal si blocage persiste.

5. L'exploitation de votre méconnaissance

"Les barèmes de responsabilité civile prévoient 5 000 € maximum pour ce type de blessure."
FAUX. Aucun barème ne plafonne les indemnisations. L'assureur invente des limitations pour vous manipuler.

Parade : connaissance parfaite des référentiels réels (Mornet, Dintilhac) qui fixent des fourchettes bien supérieures aux offres initiales.

Pourquoi l'accompagnement d'un avocat spécialisé en responsabilité civile change tout

Face aux stratégies des assurances responsabilité civile, Me Joëlle Marteau-Pérétié, avocate en droit du dommage corporel, apporte une expertise décisive :

- Maîtrise parfaite des régimes de responsabilité civile : pour faute, du fait des choses, du fait des animaux, selon les activités sportives, selon les lieux publics ou privés.

- Connaissance approfondie de la jurisprudence : des centaines d'arrêts précisent l'application de la responsabilité civile dans des situations variées. L'avocat spécialisé s'appuie sur ces décisions pour argumenter votre dossier.

- Identification de TOUS les responsables civils : parfois, plusieurs responsabilités civiles se cumulent (le commerçant ET le propriétaire des murs, le joueur fautif ET le club organisateur). Chaque responsable doit contribuer à votre indemnisation.

- Évaluation complète des préjudices : l'avocat spécialisé en responsabilité civile connaît tous les postes d'indemnisation possibles et sait les valoriser selon les référentiels actuels.

- Négociation à armes égales : face à un avocat qui maîtrise parfaitement la responsabilité civile, l'assureur ne peut plus bluffer ni intimider. Le rapport de force s'équilibre.

- Résultats concrets : les victimes accompagnées par JMP Avocat obtiennent en moyenne 3 à 5 fois plus que l'offre initiale de l'assurance responsabilité civile.

Responsabilité civile : FAQ

Quelle différence entre responsabilité civile et responsabilité pénale ?

Responsabilité pénale : sanctionne une infraction à la loi (amende, prison). Elle nécessite une intention de nuire ou une faute grave. Exemple : agression volontaire, mise en danger d'autrui.

Responsabilité civile : répare un préjudice causé à autrui, même sans intention de nuire, même sans infraction pénale. Elle vise uniquement l'indemnisation de la victime.

Peuvent coexister : un même accident peut engager les deux responsabilités. Exemple : un coup volontaire engage la responsabilité pénale (violence) ET la responsabilité civile (indemnisation de la victime).

Pour votre indemnisation, c'est la responsabilité civile qui compte, qu'il y ait ou non des poursuites pénales parallèles.

Ai-je besoin d'une plainte pénale pour obtenir une indemnisation via la responsabilité civile ?

Non, absolument pas. La responsabilité civile fonctionne de manière totalement indépendante :

  • Vous pouvez obtenir une indemnisation complète sans jamais porter plainte
  • La procédure civile (via l'assurance responsabilité civile) est généralement plus rapide que la procédure pénale
  • L'indemnisation par responsabilité civile ne dépend pas d'une condamnation pénale préalable

Exception : si vous portez plainte ET vous constituez partie civile dans la procédure pénale, vous pouvez demander votre indemnisation devant le tribunal pénal. Mais ce n'est pas obligatoire, et souvent moins efficace que la procédure civile directe.

Mon assurance responsabilité civile personnelle intervient-elle quand je suis victime ?

Non. Confusion fréquente à clarifier :

  • Votre assurance responsabilité civile couvre les dommages que VOUS causez à autrui
  • Quand VOUS êtes victime, c'est l'assurance responsabilité civile du responsable qui vous indemnise

Votre propre assurance peut cependant intervenir via :

  • La garantie "individuelle accident" si vous en avez souscrit une (complément d'indemnisation)
  • La garantie "protection juridique" qui finance votre avocat pour réclamer auprès de l'assurance responsabilité civile adverse

Vérifiez vos contrats avec Me Marteau-Pérétié qui identifie toutes les sources d'indemnisation possibles, y compris vos propres garanties.

Combien me verse l'assurance responsabilité civile pour mes préjudices ?

Il n'existe aucun barème automatique. L'indemnisation via la responsabilité civile dépend de :

  • La gravité de vos blessures
  • Vos séquelles définitives
  • Votre âge et situation professionnelle
  • L'impact sur votre vie quotidienne et vos loisirs
  • Vos souffrances physiques et psychologiques

Fourchettes indicatives selon la jurisprudence sur la responsabilité civile :

Type de préjudice

Montant indicatif

Fracture simple avec consolidation complète

3 000 à 12 000 €

Fracture complexe avec séquelles légères

15 000 à 40 000 €

Traumatisme crânien léger

8 000 à 25 000 €

Traumatisme crânien grave avec séquelles

50 000 à 500 000 €+

Cicatrice visible permanente

5 000 à 50 000 € selon localisation

Incapacité permanente partielle

10 000 à 30 000 € par point d'IPP

Impossibilité de pratiquer un sport/loisir

3 000 à 20 000 €


Ces montants se cumulent. Un dossier complet avec plusieurs préjudices peut atteindre 50 000, 100 000 € ou bien davantage.

JMP Avocat Indemnisation chiffre précisément votre dossier selon les référentiels actuels de responsabilité civile (Mornet 2026) que les assureurs connaissent mais "oublient" opportunément.

Puis-je négocier directement avec l'assurance responsabilité civile adverse ?

Vous pouvez, mais c'est fortement déconseillé. Les assurances responsabilité civile sont des professionnels rompus à la négociation, avec des techniques élaborées :

  • Vocabulaire technique intimidant
  • Questions pièges pour vous faire dire que "ça va mieux"
  • Offres présentées comme "généreuses" alors qu'elles sont dérisoires
  • Pressions psychologiques pour accepter rapidement

Résultat statistique : les victimes qui négocient seules obtiennent en moyenne 30 à 40% de l'indemnisation légitime, contre 90 à 100% pour les victimes accompagnées.

La consultation gratuite avec Me Marteau-Pérétié vous permettra de comparer : l'offre que vous avez reçue de l'assurance responsabilité civile VS ce que vous devriez réellement obtenir. La différence vous convaincra de l'utilité d'un avocat spécialisé.

Combien de temps l'assurance responsabilité civile a-t-elle pour me faire une offre ?

Délai légal variable selon le type d'accident :

Accidents de la route (loi Badinter) : l'assurance responsabilité civile doit faire une offre dans les 8 mois suivant l'accident (si séquelles définitives connues) ou dans les 5 mois suivant la consolidation.

Autres accidents (chutes, sport, morsures) : aucun délai légal strict, mais la jurisprudence considère qu'un délai excessif (> 12 mois) constitue une faute de l'assurance responsabilité civile, ouvrant droit à des dommages-intérêts complémentaires pour retard abusif.

En pratique avec un avocat : l'assurance responsabilité civile réagit généralement sous 2 à 4 mois après mise en demeure formelle.

Sans avocat : l'assurance peut "oublier" votre dossier pendant 1 à 2 ans, espérant votre prescription (5 ans) ou votre abandon par lassitude.

Que se passe-t-il si le responsable n'a pas d'assurance responsabilité civile ?

Situation rare mais existante. Solutions selon les cas :

1. Saisie sur le patrimoine personnel
Si le responsable civil a des biens (immobilier, véhicule, compte bancaire), vous pouvez obtenir un jugement puis faire saisir ces biens pour vous payer.

2. Fonds de garantie
Pour certains types d'accidents, des fonds publics interviennent en l'absence d'assurance responsabilité civile :

  • Fonds de Garantie des Assurances Obligatoires (FGAO) pour accidents de la route
  • Commission d'Indemnisation des Victimes d'Infractions (CIVI) si l'accident constitue une infraction pénale

3. Votre propre assurance
Si vous avez souscrit une garantie "individuelle accident" ou "dommages corporels", elle peut compenser l'absence d'assurance responsabilité civile adverse.

Me Marteau-Pérétié explore systématiquement toutes les voies d'indemnisation pour ne vous laisser sans recours.

La responsabilité civile est-elle différente dans les lieux publics vs privés ?

Oui, avec des nuances importantes :

Lieux privés ouverts au public (commerces, restaurants, parkings privés) : responsabilité civile "classique" via le Code civil. L'assurance responsabilité civile professionnelle du gestionnaire indemnise.

Lieux publics (trottoirs, parcs, écoles publiques) : responsabilité administrative. Vous réclamez auprès de la collectivité (mairie, département, région) qui a une assurance spécifique.

Différence pratique :

  • Responsabilité civile privée : procédure devant les tribunaux judiciaires
  • Responsabilité administrative : procédure devant les tribunaux administratifs (délais souvent plus longs)

Dans les deux cas, JMP Avocat Indemnisation maîtrise les procédures et obtient votre indemnisation complète, quel que soit le régime de responsabilité applicable.

Agissez maintenant : faites valoir votre droit à la responsabilité civile

Vous avez été victime d'un accident causé par un tiers ? N'attendez pasLa responsabilité civile du responsable doit être engagée pour obtenir votre indemnisation. C'est un droit, pas une faveur.

Ne laissez pas l'assurance responsabilité civile adverse minimiser vos préjudices ou vous décourager avec des arguments fallacieux. Chaque jour compte pour rassembler les preuves et constituer un dossier solide.

Me Joëlle Marteau-Pérétié et JMP Avocat Indemnisation sont des experts reconnus de la responsabilité civile en matière de dommages corporels. Leur accompagnement transforme votre accident en reconnaissance de vos droits et en indemnisation juste.

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Maître Joëlle MARTEAU-PÉRETIÉ
Avocate spécialisée en Droit du Dommage Corporel
22 ans d'expérience • Lille & Paris
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Bibliographie : Responsabilité Civile et Indemnisation

Textes fondamentaux sur la responsabilité civile

Code civil - Livre III, Titre IV : Des engagements qui se forment sans convention

  • Article 1240 (ancien article 1382) : "Tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer" - Principe général de la responsabilité civile pour faute
  • Article 1241 (ancien article 1383) : Responsabilité civile pour négligence ou imprudence
  • Article 1242 (ancien article 1384) : "On est responsable non seulement du dommage que l'on cause par son propre fait, mais encore de celui qui est causé par le fait des personnes dont on doit répondre, ou des choses que l'on a sous sa garde" - Responsabilité civile du fait des choses
  • Article 1243 (ancien article 1385) : "Le propriétaire d'un animal, ou celui qui s'en sert, pendant qu'il est à son usage, est responsable du dommage que l'animal a causé" - Responsabilité civile du fait des animaux
  • Article 1244 à 1245 : Responsabilité civile du fait d'autrui