Par JMP Avocat Indemnisation – Cabinet dédié à la défense des victimes de dommages corporels à Lille et Paris

Quand le corps semble aller mieux mais que la vie ne revient pas à la normale

Ces symptômes, souvent invisibles pour l’entourage et parfois minimisés par les professionnels de santé, correspondent très souvent à ce que l’on appelle le syndrome post commotionnel (SPC). Il s’agit d’une conséquence fréquente des traumatismes crâniens, même légers, même sans perte de connaissance, même lorsque les examens d’imagerie sont normaux.

Pourtant, malgré sa fréquence, le SPC reste méconnu, sous diagnostiqué et insuffisamment indemnisé. Les victimes se retrouvent alors dans une situation paradoxale : elles souffrent réellement, mais personne ne semble comprendre ce qu’elles vivent. Elles se heurtent parfois à des experts qui minimisent leurs difficultés, à des assurances qui contestent le lien avec l’accident, ou à des médecins qui attribuent leurs symptômes au stress ou à l’anxiété.

À lire : Dépression, stress post-traumatique, anxiété : Comment prouver les préjudices psychiques après un accident ?

Le cabinet JMP Avocat Indemnisation, basé à Lille et Paris, accompagne régulièrement des victimes confrontées à ce type de séquelles invisibles. Notre rôle est de les aider à faire reconnaître la réalité de leur état, à constituer un dossier solide et à obtenir une indemnisation à la hauteur de l’impact réel sur leur vie.

1. Qu’est ce que le syndrome post commotionnel ?

Le syndrome post commotionnel apparaît après un traumatisme crânien, même léger. Contrairement à une idée reçue, il n’est pas nécessaire d’avoir perdu connaissance, ni d’avoir eu un scanner anormal, pour souffrir d’un SPC. La commotion cérébrale est un trouble fonctionnel : le cerveau a été secoué, perturbé, sans forcément présenter de lésion visible.

Le SPC se manifeste par un ensemble de symptômes physiques, cognitifs, émotionnels et sensoriels. Ils varient d’une personne à l’autre, mais suivent souvent un même schéma : une fatigue intense, des maux de tête récurrents, des difficultés de concentration, une sensation de “brouillard mental”, des troubles de la mémoire, des vertiges, une hypersensibilité au bruit ou à la lumière, des troubles du sommeil, une irritabilité inhabituelle ou une anxiété persistante.

Ce qui rend le SPC particulièrement difficile à vivre, c’est son caractère invisible. Rien ne se voit de l’extérieur. La victime peut paraître “normale”, ce qui renforce l’incompréhension de l’entourage et parfois même des professionnels. Pourtant, le SPC peut être profondément invalidant et empêcher une reprise normale de la vie personnelle, sociale et professionnelle.

À lire : Souffrances Invisibles : L’Immense Scandale de l’Indemnisation Trop Faible des Victimes

2. Pourquoi le SPC est-il si souvent minimisé ou mal compris ?

Le SPC souffre d’un double problème : il est mal connu et mal évalué. Beaucoup de médecins généralistes ne sont pas formés à la prise en charge des traumatismes crâniens légers. Les experts mandatés par les assurances, quant à eux, se basent souvent sur des critères trop restrictifs ou sur une vision dépassée du traumatisme crânien.

L’absence de lésion visible à l’imagerie est souvent interprétée comme une absence de séquelles. Pourtant, la littérature scientifique est claire : un traumatisme crânien léger peut entraîner des perturbations neurofonctionnelles durables, même en l’absence de lésion structurelle.

Les symptômes subjectifs sont également source de suspicion. Parce qu’ils ne se mesurent pas facilement, certains experts les attribuent à des facteurs psychologiques ou à un état antérieur. Cette tendance à minimiser les troubles invisibles est l’une des principales raisons pour lesquelles les victimes se sentent abandonnées ou incomprises.

C’est précisément dans ces situations que l’accompagnement par un avocat spécialisé en dommage corporel devient essentiel. Il permet de rééquilibrer le rapport de force avec l'assurance, de faire valoir les connaissances scientifiques actuelles et de s’assurer que l’expertise médicale soit menée de manière rigoureuse et impartiale.

3. Comment prouver un syndrome post commotionnel ?

Prouver un SPC demande une approche méthodique. Contrairement à une fracture ou à une lésion visible, il n’existe pas d’examen unique permettant de poser le diagnostic. La preuve repose sur un ensemble d’éléments médicaux, fonctionnels et contextuels.

Le point de départ est le certificat médical initial, qui doit mentionner le choc à la tête, même s’il semblait bénin. Ensuite, le suivi médical régulier est déterminant : neurologue, médecin de rééducation, ORL, psychologue, psychiatre, kinésithérapeute vestibulaire… Chaque consultation contribue à documenter l’évolution des symptômes.

À lire : Bien constituer son dossier médical

Les bilans spécialisés jouent un rôle central. Le bilan neuropsychologique permet d’objectiver les troubles cognitifs : mémoire, attention, vitesse de traitement, fonctions exécutives. Les tests vestibulaires mettent en évidence les troubles de l’équilibre ou les vertiges. Les examens ORL peuvent confirmer une hyperacousie. Les questionnaires validés scientifiquement (fatigue, anxiété, qualité de vie) complètent le tableau.

Enfin, les preuves du quotidien sont essentielles : arrêts de travail répétés, difficultés professionnelles, perte d’autonomie, témoignages de proches, abandon d’activités sportives ou sociales. Ces éléments montrent l’impact réel du SPC sur la vie de la victime.

L’expertise médicale est une étape cruciale. Elle doit être menée par un expert compétent en traumatologie crânienne. Le cabinet JMP Avocat Indemnisation travaille avec des médecins indépendants spécialisés dans ce domaine, afin de garantir une évaluation juste et complète.



4. Comment est indemnisé le syndrome post commotionnel ?

Le SPC peut entraîner des conséquences importantes sur la vie quotidienne, professionnelle et personnelle. L’indemnisation doit refléter l’ensemble des préjudices subis, conformément à la nomenclature Dintilhac.

Les préjudices patrimoniaux incluent les pertes de revenus, les frais médicaux non remboursés, les dépenses liées à l’aide humaine, les aménagements du domicile ou du véhicule, ainsi que les pertes de chance professionnelles. Les préjudices extra patrimoniaux concernent les souffrances endurées, le déficit fonctionnel permanent, le préjudice d’agrément, le préjudice sexuel, ou encore le préjudice scolaire ou professionnel pour les victimes jeunes.

Dans les cas les plus sévères, l’indemnisation peut atteindre des montants très importants. Mais pour cela, il est indispensable que les séquelles soient correctement reconnues et évaluées. Une expertise bâclée ou minimisante peut réduire l’indemnisation de manière drastique.

«  Si vous souffrez de symptômes persistants après un accident, le cabinet JMP Avocat Indemnisation peut analyser votre situation et vous aider à faire reconnaître votre SPC »

5. Les erreurs fréquentes des assurances et comment les éviter

Les assurances contestent souvent le SPC. Elles invoquent l’absence de lésion visible, un état antérieur, un stress indépendant de l’accident, ou encore une absence de preuve objective. Elles proposent parfois des offres rapides mais très insuffisantes, espérant que la victime acceptera pour “tourner la page”.

Il est essentiel de ne jamais accepter une offre sans avoir consulté un avocat spécialisé. Une fois l’offre acceptée, il n’est plus possible de revenir en arrière. L’accompagnement juridique permet de contester les expertises minimisantes, de demander une contre expertise, de faire intervenir un médecin de victimes indépendant et de chiffrer correctement les préjudices.

6. Que faire si vous pensez souffrir d’un SPC ?

Si vous vous reconnaissez dans les symptômes décrits, il est important d’agir rapidement. Consultez un médecin, demandez un bilan neuropsychologique, tenez un journal de vos symptômes, refusez les expertises unilatérales et contactez un avocat spécialisé. Plus tôt vous serez accompagné, plus vos droits seront protégés.

« Le cabinet JMP Avocat Indemnisation vous accompagne dans toutes les étapes, de la constitution du dossier à l’expertise médicale et à la négociation de l’indemnisation »

FAQ – Syndrome post commotionnel et indemnisation

Le SPC peut il apparaître même si je n’ai pas perdu connaissance ?
Oui. La majorité des traumatismes crâniens légers surviennent sans perte de connaissance. Cela n’empêche pas l’apparition de séquelles.

Un scanner normal signifie t il que je n’ai rien ?
Non. Le SPC est un trouble fonctionnel. Les examens d’imagerie sont souvent normaux.

Combien de temps dure un SPC ?
La plupart des symptômes s’améliorent en quelques semaines, mais chez certaines victimes, ils persistent plusieurs mois ou années.

Puis je être indemnisé si je souffre d’un SPC ?
Oui, à condition que le lien avec l’accident soit établi et que les séquelles soient correctement évaluées.

L’assurance peut elle refuser de reconnaître mon SPC ?
Elle peut tenter de le faire, mais un dossier bien construit et une expertise indépendante permettent généralement de faire reconnaître les séquelles.

Dois je être assisté lors de l’expertise médicale ?
Oui. L’expertise est une étape déterminante. Être accompagné par un avocat et un médecin de victimes est fortement recommandé. 

⏰ AGISSEZ MAINTENANT : Chaque Jour Compte

Plus vous attendez, plus l'assurance renforce sa position. Ne restez pas seul face aux conséquences de l'accident. Un seul numéro :
06 84 28 25 95

Consultation Gratuite Immédiate

Du lundi au vendredi, 9h-19h30 | Réponse sous 2h en cas d'urgence 

Bibliographie et sources scientifiques

  • Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM), travaux sur les traumatismes crâniens légers.
  • American Congress of Rehabilitation Medicine (ACRM), définition du mild traumatic brain injury.
  • World Health Organization (WHO), guidelines on traumatic brain injury.
  • Journals of Head Trauma Rehabilitation, études sur le syndrome post commotionnel.
  • British Medical Journal (BMJ), articles sur les séquelles invisibles des traumatismes crâniens.
  • Société Française de Médecine Physique et de Réadaptation (SOFMER), recommandations sur la prise en charge des TCC légers.
  • Fédération Française des Psychologues et de Psychologie, travaux sur les troubles cognitifs post traumatiques.
  • Publications de la Haute Autorité de Santé (HAS) sur l’expertise médicale et l’évaluation des séquelles.